Cette exposition s'inscrit dans un cycle de biennales initié en 2013. Y est à chaque fois invité un sculpteur reconnu sur la scène internationale et dont le travail permet des rapprochements avec l'œuvre d'Idel Ianchelevici (qui constitue la collection permanente du musée). Ici, outre l'Afrique, bien présente dans le travail des deux artistes, le procédé de la taille directe et un profond humanisme dans le rendu des personnages permettent un dialogue extrêmement sensible. Né en 1968 en République démocratique du Congo, Aimé Mpané dénonce, depuis près de 20 ans, les exactions et le mal-être du continent noir. Ses sculptures ont une forte charge symbolique. Elles racontent la corruption, les génocides, la prostitution des enfants associant la crudité des arts dits premiers à la pratique contemporaine de l'installation. Une vingtaine de bas-reliefs peints, une dizaine de sculptures et six installations occupent les salles d'exposition. Une série colorée de portraits taillés à l'herminette et un Saint Sébastien grandeur nature dialoguent directement avec les œuvres de Ianchelevici dans l'espace de la collection permanente. Visuel : What is peace, Aimé Mpané. Photo courtesy MiLL.
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