Gosti | Serge Labégorre

Serge Labégorre et Gosti sont les deux invités de la rentrée de la galerie Danielle Bourdette Gorzkowski. Leur point commun ? Un attachement certain à la figure, aux visages, aux regards. « Ces visages dont je n’aurai pu lever le mystère, la prégnance de ces regards qui se posent sur moi, je les trace en prééminence sur la toile, explique le premier sur le site de la galerie. Il n’y a pas une seule peinture que j’ai signée, sans cette obsessionnelle présence de la figure humaine, de la haute silhouette d’un corps, né de la nuit à coups de sabre et qui saigne du dedans de moi. » « Je n'ai jamais aimé ma gueule, confiait pour sa part Gosti en 2012 à ArtsHebdoMédias. Alors, au tout début, je suis parti de cette trogne qui a donné la série des Bruts de trogne. C’est un fil conducteur qui m'a conduit tout au long de ces années de création depuis la première sculpture jusqu'à la plus récente. » Visuel : Sorte d’autoportrait, Gosti.