Tarik Kiswanson | No Hard Feelings

Chez Tarik Kiswanson, le corps de la sculpture pose question en ce qu’il ne consiste jamais en un volume plein, en une matière fermée sur elle-même. Il s’agit au contraire d’une structure, au sens strict du terme, ici principalement aérienne et immatérielle, au sein de laquelle le vide, ménagé entre les interstices, joue un rôle dynamique majeur. Les surfaces métalliques de chaque œuvre, découpées et polies par l’artiste, imposent au regardeur une présence ambiguë : celle, à la fois incertaine et menaçante, de leurs contours volontiers coupants, de leurs angles acérés, de leurs pointes effilées et de leurs reflets multiples.