Dans Les villes immergées, Nicolas Floc’h étudie un mode de fabrication atypique, celui des récifs artificiels et mène un projet au long cours, entre expéditions sous-marines et recherches documentaires. Alors que pendant longtemps, la transformation manufacturière de l’agriculture a concouru au développement des villes, c’est ici le vivant, végétal et animal, qui est créé à partir d’une superstructure architecturale faite de machines sous-marines élémentaires ou habitats modulaires. Dans cette nouvelle exposition calaisienne, l'artiste présente près de quatre vingt photographies, sculptures et vidéos liées à la mer, depuis les récifs artificiels de production jusqu’aux filets de pêche qui deviennent d’étranges structures. Visuel : Nicolas Floc'h, La tour pélagique, 2008.
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