L’artiste Stan Douglas est reconnu pour ses installations vidéos caractérisées par des mises en scène et des effets de montage élaborés autour des coïncidences et des utopies perdues du XXème siècle. Ici, l’artiste présente pour la première fois une installation composée de six écrans, The Secret Agent. En parallèle à cette nouvelle pièce, avec laquelle il poursuit ses recherches sur l’histoire d’après-guerre ainsi que sur le film noir, sa vidéo récente Luanda-Kinshasa (2013) met en lumière son intérêt pour la musique et le pseudo documentaire, et nous captive avec une séquence filmée dans l’intimité d’un groupe de musiciens envoutés par l’ambiance d’un studio d’enregistrement. Ces dernières années, la photographie a pris une place de plus en plus importante dans le travail de l’artiste canadien. L’exposition présente une sélection récente de ses tirages grand format qui, à la différence de ses premières photographies documentaires, explorent maintenant des sujets historiques, comme les mouvements d’émancipation avec l’exemple de Vancouver, sa ville natale, dans Crowds and Riots (2008), ou les phénomènes culturels comme la musique disco dans Disco Angola (2012).
Stan Douglas
