Pour, avec, dans… les espaces du 3 bis f, Clémentine Carsberg suggère des histoires par leurs traces, crée des indices d’architecture, d’archéologie, de ruine, de présences. Elle imbrique à des espaces physiquement présents tout un potentiel imaginaire enfoui. Il y a des boîtes, du parquet, des protubérances, du papier. Les liens de lieu opèrent. Des pièces montées émergent à force de sur place. Construire puis habiter un site de vestiges de monuments (un 6 pièces) ; ou un mono aménagement pour un duo de cellules ; voir ses pièces en personne, et aux détours du monumental, une série de collages, collés contre, au mur. Des hypothèses affleurent au travers des hésitations, du regard à double sens et des multiples temps de la perception. L’espace transpire des traces et des apparitions. Des temporalités, des saisons, réelles ou sensorielles, se mélangent, s’accommodent et cohabitent le temps de l’exposition. Visuel : Paysage de saison, Clémentine Carsberg, 2015.
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