Estefanía Peñafiel Loaiza | Fragments liminaires

Tout le travail d’Estefanía Peñafiel Loaiza, dans ses divers modes d’expression (symbolique, narratif, indiciel ou simplement évocateur) et ses divers médiums (photographie, vidéo, installation, texte, performance), fait montre d’une grande cohérence, comme si chacune de ses pièces était un fragment d’une oeuvre globale, dont nous ne voyons encore que les débuts, le liminaire. Il y est question de visibilité et d’absence, d’histoire et de mémoire, de déplacement et de territoire, et toujours avec une grande simplicité et une économie de moyens. L’artiste franco-équatorienne Estefanía Peñafiel Loaiza a été accueillie en résidence de postproduction au CPIF entre octobre 2014 et janvier 2015, pour finaliser sa série d’images Un air d’accueil. Comme le critique et blogueur Marc Lenot a obtenu le Prix AICA (décerné par un jury international de l’Association Internationale des Critiques d’Art en mars 2014) pour sa présentation du travail d’Estefanía Peñafiel Loaiza, et que, outre la publication d’un livre financé par l’AICA France, ce prix donne lieu à la tenue d’une exposition, Fragments liminaires, sans être une rétrospective du travail de cette jeune artiste, regroupe ici un certain nombre de ses travaux plus anciens au sein desquels sa série récente Un air d’accueil est mise en perspective. Cette exposition inaugure Les Précipités, un nouveau programme dédié à la cristallisation, à la visibilité, de projets de recherches en cours liés aux résidences de création artistique du CPIF. Il se veut propice à la surprise, l’innovation et l’impromptu. Visuel : Sans titre, série Un air d’accueil, Estefanía Peñafiel Loaiza, 2013-2015. Courtesy galerie Alain Gutharc, Paris.