« Ses visages, jetés sur la toile, explosent de pigments colorés. Ils émergent de bustes sombres et imprécis : un œil, une oreille, éléments éclairés, porteurs d’identité, nous émeuvent. Un portrait rouge, souligné d’une pointe acérée d’un jaune vif et violent nous provoque de ce trait de lumière imprévisible. Dans la Grande amitié, la chemise orange de l’homme, éclatante, chaleureuse, répond au bras tendu de l’ami. Décalé, une silhouette blanche, la Fille aux fleurs, apparaît comme un silence tamisé dans cet univers voyant. Dans notre environnement éclaté, la nature, l’homme prend du sens et de l’intensité avec le medium peinture. Les arbres en feu projettent leurs trainées rouges sur un sol mouvant, d’autres ruisselants de lueurs, s’immiscent dans un ciel orageux. Les lieux, paysages ou fonds traversent la toile au-delà, voilant ou démasquant l’humain terrifié, émouvant. Doute des sens ou vérités essentielles… Coup de cœur ou déchirures de l’âme… La peinture de Ciro Rizzo est à voir et presque à toucher. » Marie Vitoux, galeriste. Visuel : Ciro Rizzo dans son atelier.
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