Depuis le milieu des années 1980, l’artiste Marnie Weber a investi les territoires de la musique, de la performance, du film, ainsi que ceux de l’installation, du collage et de la sculpture. Chacune de ces pratiques déborde dans les autres : les costumes deviennent des sculptures, les collages illustrent les couvertures de disques, la musique devient bande originale des films et les décors des fictions se matérialisent dans les installations. Il faut alors envisager ses expositions sur le mode de l’œuvre d’art totale, comme une seule installation immersive qui mélange les régimes de représentation.