Dans le cadre du Festival International des Arts de Bordeaux Métropole Theo Jansen présente ses étranges sculptures animées sur le territoire Bordelais. Surnommé « le sculpteur du vent », il est à l'origine d'œuvres d'art qui prennent vie grâce au souffle du vent. Cet ingénieur a fait de la sculpture cinétique sa spécialité. Ses inspirations artistiques trouvent leur place entre théorie de l'évolution génétique et divers domaines tels que l'aéronautique, la robotique, l'informatique ou les mathématiques. Ses sculptures mobiles, qu'il nomme « créatures », n’ont pas été créées « sans raison » : elles se posent comme solution à un problème toujours actuel : le changement climatique, et notamment le danger de la montée des eaux. À partir de différents écrits, il imagine des animaux/créatures quasi autonomes capables d'évoluer sur la plage et de souffler sur les dunes pour les renforcer. Les Strandbeests (ou bêtes de plage) ont été réalisées en plus de quarante exemplaires en 25 ans. Le dernier-né mesure près de 10 mètres de long et 4 mètres de haut. Theo Jansen est la preuve vivante que les arts et les sciences peuvent cohabiter à la perfection. Ses œuvres font appel à de vraies prouesses techniques et de chacune d'elles émane une grande poésie. Une dizaine de Strandbeests seront exposées dans les jardins de l’Hôtel de Ville de Bordeaux. Rectus (2006-2008), Longus (2006-2008), Extensa (2021), Adulari (2012), Spinalis (2021)... : immobiles, mais toujours à l’air libre, unies au vent. Trois seront installées dans l’aile nord du Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, manipulables par le public afin d’en comprendre le fonctionnement. Les visiteurs pourront également y découvrir des croquis de l'artiste, des fragments ou encore des mécanismes de son prolifique bestiaire. Visuel > Photo© Stéphanie Riquois. Plus d'infos > sur le site du FAB.
Theo Jansen | Strandbeest, The New Generation
