Sarah Tritz | J’aime le rose pâle et les femmes ingrates

Sarah Tritz imagine une exposition personnelle dans laquelle ses nouvelles productions dialoguent avec les œuvres de 29 artistes invité(e)s*, au travers d’un parcours ayant pour fil conducteur le corps comme contenant, telle une boîte dont le langage serait l’un des principaux outils. L’exposition relie ce qu’il est commun de percevoir comme deux formes de plaisirs distincts, alliés et inséparables : celui proprement érotique (le glamour) et le plaisir cognitif (la grammaire). Sarah Tritz réunit ainsi des artistes dont les œuvres nous interpellent sans pudeur avec une physicalité indéniable tels la sculpture Me Princess de Liz Craft ou encore le double autoportrait Gehirstroeme [Courants du cerveau] de Maria Lassnig (1919-2014), qui n’aura cessé de faire d’elle-même son sujet en évitant toute complaisance. Nombre de ces artistes osent incarner des pensées névrotiques, et démontre une réciprocité entre l’attitude de l’artiste au travail et ce qu’illustrent leurs œuvres. Visuel : A voix haute (détail), Sarah Tritz, 2019. * Avec Fabienne Audéoud, Alexandra Bircken, Valérie Blass, Benjamin Bonjour, Bruno Botella, Paul Bourdoncle, Anne Bourse, Stéphanie Cherpin, Claude Chevalier, Maria Corvocane, Morgan Courtois, Liz Craft, Nicole Eisenman, Eugène Engrand, Paul Hugues, Dorothy Iannone, Ana Jotta, Anne Kawala, Maria Lassnig, Alfred Leuzinger, Stephen Maas, Monica Majoli, Camila Oliveira Fairclough, Gerald Petit, Hélène Reimann, Alberto Savinio, Philipp Schöpke, Hassan Sharif et  Maxime Thieffine.