La galerie Capazza réunit cet été les œuvres du sculpteur Paul Balme, les pièces en verre d’Udo Zembok et les toiles de Jean Zuber. « L’évidence des marbres et la puissance de la lumière ont été les arguments qui m’ont amené à croire qu’il était encore possible de voir dans la figure humaine une inépuisable source émotionnelle, écrit Paul Balme. Mon orientation plastique est maintenant plus abstraite, ma sculpture a été expressive, elle devient allusive et architecturale. » L’œuvre d’Udo Zembok se déploie pour sa part principalement dans deux domaines : la sculpture et les réalisations monumentales en architecture. C'est l’expressivité de la couleur par elle-même qui est le sujet de sa recherche, loin d'un quelconque contenu narratif ou métaphorique. L'artiste s'adresse à la sensibilité intime du spectateur. « Il y a deux Jean Zuber, et certainement beaucoup plus tant un seul corps peut facilement contenir une multitude, analyse le poète et essayiste Nicolas Pesquès. D’une part le peintre classique, constructeur de tableaux structurés, de l’autre celui d’avant tout classicisme : le primitif, revivant l’invention des premiers signes, des premières couleurs, un humain dans l’étonnement de ses sensations. » Visuels : de gauche à droite, Ecaille de Paul Balme, Horizon 07 d’Udo Zembok et La cantate des deux mondes de Jean Zuber. Photos courtesy galerie Capazza.
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