Le Parcours Céramique Carougeois (PCC) fête cette année ses 35 ans. Le secret de cette longévité tient dans la passion qui anime les acteurs de cette biennale et dans l’engouement dont jouit la céramique contemporaine. Pour cette 18e édition, plus de 20 artistes originaires de huit pays exposeront des œuvres qui témoignent de la richesse illimitée de ce médium. Cette année, le thème mis à l’honneur est celui de l’argile en tant que vecteur de messages et de lectures du monde. Durant 9 jours, les rues, échoppes et galeries de la Cité sarde se transformeront en vaste vitrine de la céramique contemporaine. Si le PCC a su préserver son esprit local et convivial au fil des décennies, l'évènement joue désormais dans la cour des grands. « Il existe aujourd’hui d’autres biennales de céramique contemporaine. Mais celle-ci est une des premières de cette ampleur à avoir été créée en Europe. Elle a fait des émules », relève Emilie Fargues, responsable de la Fondation Bruckner. Que l’on soit néophyte ou initié, le PCC propose une série d’évènements pour accompagner le public dans la lecture des œuvres et leur secret de fabrication. Sangwoo Kim (FR/KR), Line Dutoit-Choffet (CH) et Caroline Andrin (BE) réaliseront ainsi une démonstration à la Fondation Bruckner pour exposer les techniques et les approches qui leur sont propres. Le plasticien français Réjean Peytavin entretient pour sa part le mystère en invitant les spectateurs à des séances de « vasomancie » : lors de cette performance qui s’inspire de la voyance, il dessinera « le vase qui est en vous ». Plus d'infos en cliquant ici. Visuel> Echo, Stéphanie Marie Roos, grès, oxydes, transfert d'image, or, 2020. A droite, Narziss, Stéphanie Marie Roos, grès, émail, transfert d'image, platine, 2020. ©Photo Stéphanie Marie Roos
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