« Ils sont jeunes et déjà artistes tout à leur envie d’exposer, comme pour en découdre avec soi. Leurs œuvres encore esquisses, plans, dessins, il y a peu, deviennent une nécessité plus qu’une obligation. Pour se libérer, pour se prouver pourquoi on est ici estimé. Donner une direction sans contraindre, écouter, les écouter pour accompagner sans complaisance mais avec attention. Alors, on essaie de créer cette communauté créative qui va partager un espace, un temps commun, en étant chacun tout à soi et attentif à l’autre. Tant de questions par-delà l’espace se jouent, la sociabilité s’invite, la question de la place, leur place, devient un enjeu urbain autant qu’artistique. (...) Chaque Panorama est une jauge sans concurrence entre étudiants et un repère pour toutes les communautés artistiques. Ce qu’il en résulte chaque année est la part visible d’un acharnement de chacun à faire exister des mondes qui n’existent pas encore. Formes et idées prennent place et offrent à la communauté artistique des repères attendus et à tous les visiteurs à la fois le résultat et le processus. Le squelette et la chair visibles en un seul mouvement radiographiés par ces “panoramas”. Lorsque chaque visiteur découvrira ce qu’ils veulent bien lui montrer, c’est qu’ils auront trouvé. » José-Manuel Gonçalvès, directeur artistique. Visuel : How glorious it is to be a human being, Mili Pecherer.
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