Marc Petit

« Les sculptures de Marc Petit parlent de tout ce que le temps fait au corps, cette façon qu’il a de le tordre, de le courber, de l’appauvrir. Il faut voir les sculptures de Marc Petit, il faut les toucher car elles nous parlent de nous, de nos blessures, celles qui se voient et toutes les autres, elles parlent de la tendresse et de la douceur. Et parfois, oui, la matière pleure. Pour rendre un aussi formidable hommage à la vie, il faut savoir qu’on est vivant, et Marc Petit le sait. Il faut savoir aussi qu’on est mortel et il le sait aussi. “Si on m’offrait l’immortalité, dit Marc Petit, ce serait absurde. Et la mortalité ne me convient pas non plus… mais cela nourrit mon travail.” » Claudie Gallay (écrivain). Visuel : L’école de l’ombre, Marc Petit, 2015.