Laurent Delaire | Ces blancs que je creuse

Construite en trois chapitres non chronologiques, l’exposition du plasticien Laurent Delaire au centre d’art Campredon présente des peintures, des dessins et des installations qui sondent le mystère dissimulé au-delà du monde des apparences.  Dans des dessins mettant en scène son environnement intime, l’artiste, par différents procédés parasite les codes habituels de la perspective et nous montre que la représentation, si elle inclut une part d’imitation de la réalité, constitue avant tout une vision subjective et un système plastique qui a sa vie propre. Sur ses peintures monochromes au noir de Mars, l’artiste procède toujours par effacement du medium afin de faire réapparaître partiellement le dessin initial ainsi que le fond blanc du support qui traduit picturalement la lumière. Il advient donc une épiphanie d’où émergent des paysages ou des figures marqués d’une dimension spirituelle voire du religieux. Visuel > Ces blancs que je creuse, Huile sur panneau de bois, 97 x 130 cm, 2020. Crédit photo : Pierre-Alain Heydel.