Sous l’intitulé Julio Le Parc, Dessins au téléphone ou pas, l’exposition de la Maison de l’Amérique latine, à Paris, met en lumière le travail de dessinateur de ce grand et prolifique artiste d’origine argentine, né en 1928 et naturalisé français depuis les années 1980.
Les dessins, dont les premiers remontent à ses années d’études à l’école des Beaux-Arts de Buenos Aires, révèlent l’étendue d’une pratique artistique dont les préoccupations plastiques et idéologiques ne se limitent pas au domaine strict de l’art cinétique. Ainsi, à côté d’une importante sélection d’études rendant compte de son évolution de style à travers le temps, le visiteur découvre des dessins qui témoignent de son activisme politique, notamment dans le cadre des mouvements contestataires de mai 1968. A cela s’ajoutent des caricatures, les dessins au téléphone et à main levée à travers lesquels Julio Le Parc manie le crayon ou le stylo à bille avec finesse et impertinence. A noter que l’espace d’exposition du rez-de-chaussée de la Maison de l’Amérique latine accueille un grand mobile inédit, illustrant les recherches continues de Julio Le Parc sur l’espace, la lumière et le mouvement. Visuel> Julio Le Parc, Dessin Buenos Aires, 27 x 27,5 cm, 1956.
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