Fernando Botero | A still life retrospective

«  Ces natures mortes vont être montrées pour la première fois, je les ai gardées dans ma collection personnelle car elles sont spéciales pour moi, explique Fernando Botero. La raison est que les artistes actuels ne sont plus intéressés par ce thème. C’est dommage car ce genre a connu une grande tradition d’œuvres d’art. » A travers trente natures mortes représentant des fleurs, fruits, objets, instruments de musique et des scènes de la vie de tous les jours, Fernando Botero rend hommage aux peintures des Grands Maîtres qu’il étudia en tant que jeune étudiant en Europe dans les années 1950. C'est en 1956 que l’artiste colombien peint Nature morte à la mandoline, l’incarnation même de l’intérêt de l’artiste pour la tradition séculaire de la peinture de nature morte. L’abolition des proportions et la déformation des volumes dans cette œuvre marquera un tournant décisif dans sa carrière. Visuel : Pique-nique, Fernando Botero, 2002.