André-Pierre Arnal | Déchirures Obliques

Né à Nîmes en 1939, et après un rapide passage aux Beaux-Arts de Montpellier, André-Pierre Arnal poursuit dans les années 1960 une recherche solitaire, marquée par la découverte de Matisse, des abstraits américains et surtout de Paul Klee. Il travaille aujourd’hui dans son atelier parisien. Dans les années 1970, à partir d’une exploration de la technique du « monotype », il fera de la « cocotte en papier » le point de départ d’une série de pliages sur toile qui l’inscrira naturellement dans la problématique du groupe Supports/Surfaces, dont il va partager l’aventure. Au fil des années, André-Pierre Arnal continue d’explorer une infinie variété de supports - de la toile de coton à l’ardoise d’écolier - et de techniques : empreintes, fripages, froissages, pochoirs, déchirures, collages... Animé par la dynamique de l’expérimentation et l’ancrage réel dans les matériaux sensuels, avec une prédilection de plus en plus marquée pour la couleur, il réinvente la notion de série par la démultiplication à l’infini. Visuel : Détail d’une toile de la série Déchirures Obliques, André-Pierre Arnal, 2005.