Une dizaine de grands tableaux constituent le socle de ce nouveau travail où le jardin du peintre permet à Vincent Bioulès d’évoquer les heures de la journée mais aussi les quatre saisons découvertes au travers des vastes fenêtres de sa maison qui, dès les années 1980, avaient occupé une place majeure à l’intérieur de sa peinture. Le port de Carnon et L’Etang de l’Or font eux aussi partie de ces grands formats. Des peintures plus petites, des dessins, des temperas et des pastels complètent cet ensemble en déclinant à leur tour et à leur manière cette même thématique. L’émotion, c’est la « voie royale de la connaissance » rappelle Vincent Bioulès, qui a été enseignant aux Beaux-Arts d’Aix-en-Provence, Nîmes, Montpellier et Paris. Sa peinture qu’il souhaite « à la fois savante et populaire », c’est-à-dire « tout autant pérenne qu’accessible », doit témoigner de « ce qu’il y a d’irremplaçable dans un instant ». Visuel : Le matin dans le jardin, Vincent Bioulès, 2015. Photo Pierre Schwartz.
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