Olga Kisseleva | Landstream

Landstream est la matérialisation, sous forme visuelle, des fluctuations énergétiques et des pollutions électro-magnétiques qui nous entourent. C’est un nouveau type de paysage pictural abstrait, qui prend forme à partir des flux analysés. Olga Kisseleva s’intéresse ici plus particulièrement à l’histoire médiévale de Bourges, liée à l’alchimie. Or, les centres d’alchimie ont souvent étés établis aux endroits où la force magnétique terrestre présente des anomalies. Pour son projet, les mesures ont été prises lors d’une performance itinérante à partir du Palais Jacques Cœur, en passant par la crypte de la Cathédrale Saint-Etienne, l’Hôtel Lallemant et dans les rues de la ville de Bourges. Ce projet propose une autre vision de l'espace, exprimée dans les catégories artistiques et scientifiques. C'est une activation et une découverte du paysage invisible, à partir de données scientifiques brutes. De ce qui apparaît dépourvu de vie, naît une œuvre intimement liée à son environnement, son histoire imperceptible et les possibilités qui y résident. C'est la méthode de recherche de l'artiste, qui relie des lieux variés dans le monde et leur donne une autre visibilité. Un projet réalisé en collaboration avec les étudiants de l’Ecole nationale supérieure d’art de Bourges – Kamilla Azimova, Nina Bevilacqua, Manon Bouchereau, Wen-Huei Chen, Marine Drumel, Joëlle Forestier –, Adrian Narvaez, assistant peinture à l’Ensa, et Anne Paepegaey, chargée de mission à la Direction de l’Ecologie et du Développement Durable de la Ville de Bourges. Visuel : Extrait de la performance ayant conduit à Landstream.