L’Asymétrie des cartes est une double exposition présentée au Grand Café et au LiFE, où sont déployées des œuvres vidéographiques qui s’attachent à dire la frontière et l’exil sous l’angle de l’intime et du quotidien. Les artistes font le récit des bouleversements que la frontière engendre : déracinement, territoires de l’attente, vie en transit. Ils dessinent de nouveaux territoires, ceux des individus nomades, poussés à l’exil. Les territoires de l’attente qu’ils mettent en exergue, engagent une réflexion sur les politiques migratoires des « grands pays » qui installent les populations dans l’errance ou à la vie dans les camps sans aucune perspective d’avenir. A travers des récits personnels, c’est finalement une frontière individualisée et atomisée qu’ils décrivent.
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