Que ce soit dans l’écriture, la production ou le choix de travailler collectivement, Lola Gonzàlez témoignent à travers ses œuvres d’une propension à l’authenticité, la spontanéité et la fluidité, valeurs ciments des relations affectives. Elle réalise principalement des vidéos où elle met en scène, de façon récurrente, un groupe de jeunes gens évoluant dans des environnements sauvages où se dressent de grandes demeures familiales. Impossible de savoir qui ils sont, ni ce qui les retient ensemble, pourtant leurs activités – le chant, l’entraînement militaire… – semblent mues par un songe commun mâtiné d’idéalisme. Son exposition au Crédac est pour elle l’occasion de susciter un moment partagé avec son réseau de complicités artistiques – amicales (Nicolas Rabant, Jenne Pineau et Paul Mignard, Alexandre Bourit) et familliales (Pascale Gadon) –, rendant ainsi visible le processus d’échanges symbiotiques à l’oeuvre dans son travail. Visuel : Veridis Quo (photogramme), Lola Gonzàlez, 2016. Courtesy Marcelle Alix, Paris.
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