Un retour aux fondamentaux au Fresnoy

Intitulée Les revenants, l’exposition annuelle du Fresnoy, studio national des arts contemporains dédié aux technologies de l’image et du son, couronne sous le signe d’un retour aux sciences dites naturelles, humaines, occultes, vernaculaires ou encore fondamentales les recherches plastiques de ses élèves et professeurs-artistes invités. Une cinquantaine d’œuvres – des films courts en projection ainsi que 24 installations exemplaires inédites – sont à découvrir au sein de l’école basée à Tourcoing, dans le Nord, jusqu’au 29 décembre.

Des revenants ! Mais d’où et de quoi reviennent-ils ? L’exposition, qui conclut les deux ans d’études de la promotion 21, n’a a priori rien d’une manifestation thématique, puisque chaque artiste recruté sur dossier y poursuit sa propre recherche, dotée d’un budget de production de 8 000 euros et d’un accompagnement pédagogique scientifique et technique qu’il peut encore étoffer par des apports en industrie. Ce qui sous-tend, par ailleurs, la diversité de production singulière du Fresnoy, c’est notamment la pluralité des parcours suivis par ses étudiants issus du monde entier qui, avant de choisir les arts plastiques et le cinéma pour moyen d’expression, ont emprunté bien d’autres sentiers parallèles.

L’empathie pour matière

Maternité (arrêt sur image vidéo), Nataliya Ilchuk, 2019.

On y rencontre par exemple un ancien psychiatre d’origine libanaise Rony Tanios, lequel, dans une fiction onirique filmée de manière réaliste, évoque le dysfonctionnement spatiotemporel vécu par un adolescent dont les rêves se transforment en cauchemar au moment de la distanciation au réveil (Le cas Perrot, 30’). La psychothérapeute ukrainienne et cinéaste Nataliya Ilchuk a choisi, dans une approche plus documentaire, de repousser les tabous – y compris le mythe « angélique » de la maternité – en traitant, par des effets de couleur, l’épuisement émotionnel et physique qui peut rendre fou. Comment devenir mère quand on a vécu une enfance traumatisée par la culpabilité, s’interroge aussi Alex Verhaest, la plasticienne globe-trotteuse déjà primée en 2015 d’un Golden Nica à Ars Electronica, en Autriche, et d’un New Face Award, la même année, au Japan Media Art Festival, qui présente ici Nesting, un film déroutant de 26’ dont l’approche picturale de la mise en scène se concentre sur la problématique du langage. Diplômée en histoire contemporaine ainsi qu’en philosophie politique, Chloé Belloc, entrevoit par la pratique de la danse, et la perception du corps dans la transe, la possibilité d’un passage entre deux mondes, celui du syndrome d’Asperger de son frère cadet et le nôtre, tentant dans une fiction documentaire de quinze minutes, Là où il est (notre photo d’ouverture), l’équilibre entre sensation et narration.

Ange (détail), Fleuryfontaine, 2019.

Mais c’est sous la forme d’une installation – un lit, des bouteilles d’eau vides, un casque et la projection d’un lieu d’habitation substantiel traité par le graphisme rudimentaire d’un jeu vidéo (Ange) – que le duo Fleuryfontaine (1) nous restitue les bribes d’une communication fragmentée, entrouverte avec un « hikikomori » – en l’occurrence Abel, reclus dans la cabane de jardin familiale du sud de la France depuis 13 ans ! Le duo de plasticiens, architectes de formation, a choisi de révéler par cette construction symbolique un phénomène sociétal dont l’ampleur croissante au pays du Soleil-Levant inquiète les autorités avec plus de 613 000 hikikomoris de plus de 40 ans, recensés en décembre 2018, vivant en retrait complet de la société depuis plus de six mois (2).
Transportée sur les sentiers de la sérendipité ou interpelée par son vécu, la promotion Antonioni se serait-elle donné le mot pour traiter l’état de l’âme à l’aune du XXIe siècle ? Serait-elle déjà revenue de la course à la 5G, des artefacts de l’IA et de la reconnaissance faciale préférant souligner cette difficulté croissante au dialogue dans un monde « sur-communiquant », repoussant soudain les limites de la perception du réel autrement que par l’effet ou l’appareillage technologique ?

Un jour avec Cham (capture d’écran vidéo), Alice Goudon, 2019.

Pour Cham, héroïne d’une fiction de 25’ signée Alice Goudon, plasticienne, scénographe et décoratrice, « le réel ne serait-il donc qu’une ombre de l’imaginaire ou une ruine déguisée ? ». Les frontières semblent poreuses, tandis qu’elle agit sur les objets et communique avec les animaux par le viaduc poétique d’une imagination anthropomorphique : sur le ton léger du conte fantastique (Un jour avec Cham), la jeune cinéaste fait intervenir à l’écran ses propres sculptures, qu’elle dote de parole et de mouvement dans des fictions antispécistes qui questionnent la notion de pouvoir.
Entrevoir des interstices entre les mondes, dont la science ; les sciences, qu’on dit aussi « molles » que les montres de Dali, seraient autant de passerelles entre l’inaudible et l’invisible, quand celle dites « dures », aussi dures qu’une oreille sourde sans sa prothèse, auraient détaché l’humain de sa cosmogonie.

Arba, Dâk Arba, Fanny Béguély, 2019.

Arba, Dâk Arba ! Huit grands chimigrammes de papier photographique ont été suspendus dans la pénombre du Fresnoy par l’artiste Fanny Béguély comme autant d’entrailles à décrypter pour le spectateur, tandis qu’une musique bourdonnante et incantatoire invite à la méditation. L’installation, dont l’action de la matière organique sur le papier est en cours de révélation, fait référence ici aux savoirs vernaculaires, aux rituels païens ou chamaniques, autant qu’aux divinations antiques. Elle nous rappelle combien l’humain a, de tout temps, tenter de déchiffrer les signes de la nature pour comprendre son passé et questionner le futur. « Il est bon de se souvenir de la confiscation de ces savoirs, à l’heure où le vivant est menacé de toute part, souligne l’artiste, cinéaste et performeuse, passionnée d’anthropologie contemporaine, dont le travail s’inspire des postures post structuralistes et perspectivistes amérindiennes, pour se sortir d’une dichotomie entre nature et culture, dans une réconciliation entre la chair et l’esprit proche d’un écoféminisme et moins anthropocentrée. »

Dana, Carnaval y Tzompanti (arrêt sur image vidéo), Fernando Colin Roque, 2019.

Avec Dana, Carnaval y Tzompanti, le mexicain Fernando Colin Roque suit son intuition : Dana, travestie, traverse l’épreuve de la mort de sa mère depuis le carnaval de Chiapa de Corzo, au Mexique, à celui de Dunkerque, filmée d’un point de vue subjectif sous le regard cruel ou attendri des passants. « She was like a tree, elle était comme un arbre », dit-il, convaincu d’une dimension spirituelle, exacerbée chez les personnes transgenres, proche de celle portée par les arbres. Une analogie qu’il tente d’explorer dans un nouveau projet en cours, tandis que la Béninoise Eliane Aisso convoque ses morts dans une installation sonorisée, composée de petits autels mobiles en métal doré : « Des assen que l’on place en principe dans les champs, en lien avec la tradition dahoméenne permettant aux morts de se fondre dans la chaîne qui relie les divinités aux vivants », explique-t-elle. Et qui rappelle aussi, sans doute, cette manière d’invoquer les fantômes comme ultime étape avant la réincarnation dans la tradition bouddhiste en Inde, en Chine, au Japon ou en Corée.
Jean-Hubert Martin, commissaire invité de cette édition 2019, a souhaité adjoindre à chaque installation une œuvre ou un objet ancien qui n’appartienne pas à l’art contemporain, mais lui offre ainsi un contrepoint. « Ces pense-bêtes n’ont souvent aucun rapport formel avec l’œuvre de l’artiste, précise-t-il, mais constituent des pôles ou des topiques au sein d’une constellation où circule l’imagination créatrice. Or, un grand nombre d’œuvres de Panorama 21 montre une tendance à revenir à des fondamentaux, quitte à le faire avec des technologies et moyens expérimentaux. »

Ethique de la création

Insemnopedy (arrêt sur image vidéo), Faye Formisano, 2019.

Diplômée en art textile à l’école Duperré et metteuse en scène de spectacles de danse en France et en Espagne, Faye Formisano travaille elle aussi sur le fantôme, tout en explorant l’idée de mutabilité de l’être ou du matériau, utilisant le tissu comme une peau, son ADN. Dans une approche très plasticienne, optant pour un décor de drapés dans une fiction en noir et blanc psycho-gothique qui reprend le mythe originel de Frankenstein, Insemnopedy (3), son premier film réalisé cette année au Fresnoy, met en scène le rêve halluciné que fit Victor Frankenstein la nuit où il acheva sa créature : « Ce fantasme d’inceste réveillant à la fois le souvenir d’un amour d’enfance et le fantôme de sa mère morte, dont il sort épouvanté autant que la créature qui l’attend derrière le rideau, pose la question de la responsabilité de toute création – y compris, par détour, celle de la reproduction –, initiée par l’écrivaine Mary Shelley dès le XIXe siècle », souligne l’artiste, qui retrouve dans la littérature de l’époque de nombreuses résonnances avec la nôtre.
La créature de Mary Shelley implorait déjà Frankenstein de lui créer un partenaire pour supporter sa douleur. Revenir aux fondamentaux ! Aurait-on balayé un peu trop vite du revers de la main les questions existentielles ou d’éthique pour faire entrer la data dans le champ d’une objectivité scientifique servant l’économie politique ? A moins qu’il ne s’agisse de retrouver les formules oubliées, les mises en gardes ancestrales et les rites de passage.

Khthon (détail), Yan Tomaszewski, 2019.

Dans la pénombre de l’exposition, de splendides embryons en verre soufflé et thermoformé, ainsi qu’une colonne vertébrale de grès et porcelaine émaillés, gisent sur un socle de béton comme s’ils étaient échoués sur la grève : Khthon, de Yan Tomaszewski, nous transporte dans une ère qui succèderait à la nôtre, marquée par une activité humaine dont les hybridations auraient mal tourné ! Cependant, il ne s’agit pas pour l’auteur plasticien et cinéaste d’une simple projection anthropocentrique, mais plutôt « d’un renvoi aux divinités chtoniennes, gardiennes des profondeurs de la Terre ». « A ces Gorgones qui avaient le pouvoir de pétrifier les corps, c’est-à-dire – littéralement – de les minéraliser, poursuit l’artiste. Khthon figure pour moi l’émergence d’une “vie géologique”, une force agissante hybride qui aurait pris le dessus sur le végétal et le biologique et qui, dans la perspective du temps long, aurait revêtu les atours du vivant, rebattant les cartes d’une frontière entre l’inerte et l’animé. » S’il pose tout de même l’hypothèse d’une humanité qui, après avoir exploité les ressources fossiles de la Terre, aurait provoqué sa propre fossilisation, Yan Tomaszewski présente, à travers cette œuvre, le minéral à la fois comme origine et destinée de nos corps qui se sont constitués de calcium, de phosphore, de potassium, de soufre, de sodium, de fer, de cuivre, de zinc, de sélénium, de manganèse, de cobalt, de silicium, etc., et qui, au terme d’un long processus, rejoindront la matrice géologique dont ils sont issus.

La mémoire de l’onde

Votre attention s’il vous plaît (arrêt sur image vidéo), Pierre Pauze, 2019.

Qu’à cela ne tienne, Pierre Pauze connaît l’antidote ! Votre attention s’il vous plaît, le dernier film du jeune plasticien cinéaste, récompensé par l’ADAGP (Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques) du prix Révélation Art numérique Art vidéo 2019 et présenté au Fresnoy sous la forme d’une installation rappelant l’univers de la discothèque, y explore la circulation du langage amoureux sous les effets d’une drogue et, par extension ou plutôt par sérendipité, celle des flux qui traversent notre corps – toujours essentiellement constitué d’eau ! Un groupe de jeunes gens, garçons et filles, réunis sur une piste de danse, bouteille à la main, font l’objet d’une expérience. Dirigés par une voix synthétique – « Bienvenue à tous. Vous êtes libres d’interagir entre vous comme vous le souhaitez. » –, ils sont livrés aux radiations stroboscopiques rythmées par la transe électronique du Berlinois Geinst, quand la voix leur demande de s’arrêter pour boire, à même leur bouteille, une eau informée d’une molécule, dont les composants (phényléthylamine, ocytocine et sérotonine), commandés sur le darknet par l’artiste, auraient pour effet la désinhibition, l’augmentation du désir et une sensation de joie intense. Dilué dans les règles d’une solution homéopathique légale, c’est-à-dire qu’aucune trace n’en est plus observable par les moyens scientifiques actuels, le breuvage – potion magique pour les uns, placebo (issu du latin « plaire », dont le film tire son titre en anglais Please love party) pour les autres –, flirte avec la théorie controversée de la mémoire de l’eau (4). Une piste ou un prétexte ? Le film de Pierre Pauze questionne les contradictions scientifiques autant qu’il détourne les interdits, pour nous faire danser sur d’autres sentiers menant vers une objectivation de la pensée. Mais au fait, qu’est-ce que l’amour ? Une onde ?

Zoryas (détail), Claire Williams, 2019.

L’artiste belge Claire Williams a souhaité, elle aussi, explorer l’invisible. Mieux, elle nous le donne à voir et à entendre dans une envoûtante installation, Zoryas, qui met en scène sur un plateau, un promontoire, six formes organiques comme autant d’improbables cosmogonies traversées par des éclairs de couleurs, évoquant les expérimentations de la fée électricité sur les gaz, menées par le physicien allemand Heinrich Geissler au début du XIXe siècle. Autour de ce curieux observatoire, un anneau de bois, agissant comme une membrane équipée de transducteurs (haut-parleurs vibreurs), nous invite à nous accouder pour écouter le son qui circule dans nos os et pulse, nous dit-on, au rythme de l’activité électromagnétique du Soleil. Mais qu’en savons-nous, au juste ? Chacune de ces poches amorphes aux couleurs inouïes est remplie d’une matière-énergie, d’un gaz noble qui compose le milieu interstellaire, argon, néon, krypton, xénon, nitrogène, ici soumis à des forces extrêmes ! « Il s’agit de plasma, nous révèle enfin l’artiste, le fameux quatrième état de la matière, qui compose 99 % de notre univers visible. Je souhaitais travailler avec une matière énergie dans son essence la plus radicale : l’électricité qui circule dans nos corps, dans nos circuits imprimés, dans notre atmosphère, dans le cosmos, et désirais créer un dialogue avec elle. Les ondes électromagnétiques du Soleil, retransmises par un réseau de radiotélescopes au Fresnoy, nous traversent ici depuis le cosmos et font pulser le plasma au même rythme que nous. » En travaillant sur ce projet, l’artiste a renoué avec le type d’expérimentation artisanale basée sur les observations que les scientifiques menaient deux siècles plus tôt. Zoryas a amenée Claire Williams à collaborer avec des artisans, tel que Louis Stéphane, souffleur de verre scientifique, ou encore à retrouver à Saint-Pétersbourg un atelier qui continue à générer du plasma de manière expérimentale. « L’énergie est une chose très complexe à définir, à voir ou à saisir dans ses échanges et ses changements d’état, dit-elle, et j’ai envie de poursuivre cette investigation en m’intéressant au rapport au monde développé au XIXe siècle, à travers ce que l’on nommait l’éther : un fluide magnétique subtile et invisible… Cet espace peuplé d’ondes radio et de fantômes électromagnétiques, avec lequel il fallait désormais négocier, était aussi lié aux forces occultes, au monde des morts ! » L’artiste, qui poursuit sa quête au Fresnoy, entend imaginer de nouveaux instruments capables de questionner notre espace électromagnétique traversé par une quantité d’ondes, et réfléchir à quoi aurait pu ressembler nos circuits modernes et notre relation au monde si la science du XXe siècle n’avait pas pris le chemin d’une objectivité idéologique.
« Dans une école dédiée à l’usage des technologies les plus avancées, on aboutit à ce paradoxe, fait remarquer Jean-Hubert Martin dans son éditorial : Les artistes interrogent leurs fondements et cherchent à repartir de zéro, reprenant des pistes abandonnées par les scientifiques et ranimant des revenants. »
Mais, est-ce vraiment paradoxal quand on est sur le point de faire fausse route ?

Nesting (arrêt sur image vidéo), Alex Verhaest, 2019.

(1) Le duo composé d’Antoine & Galdric expose actuellement à la galerie Paris Horizon 203, rue Saint-Martin, dans le Marais, les séries Shredder et Bedroom, ainsi que le film DISAPPEAR, pour la première fois en France, jusqu’au 11 janvier.
(2) Le phénomène est aussi connu sous l’expression « 8050 », au Japon, pour désigner des parents octogénaires contraints de s’occuper de leurs enfants quinquagénaires refusant tout contact social. (Source : Courrier International).
(3) Insemnopedy I the dream of Voctor F, 22’ : https://vimeo.com/344298264
(4) Portée par le professeur Jacques Benveniste et réfutée par la sphère scientifique lors de sa publication dans Nature en 1988, la théorie de la mémoire de l’eau repose sur l’hypothèse selon laquelle, bien qu’épurée de ses substances actives, l’eau garderait des informations moléculaires via des ondes, fonctionnant comme un disque dur à vibrations. « Une découverte française pourrait bouleverser les fondements de la physique ». (Le Monde, 30 juin 1988).

Une rencontre artistes-critiques en février 2020

En partenariat avec l’ADAGP, Le Fresnoy-Studio national des arts contemporains et l’AICA France, un nouveau module intitulé Studio Critique sera inauguré le 14 février prochain à Paris. Elaborée par Jean-Jacques Gay, la proposition vise à tisser des liens entre des critiques membres de l’AICA France et des artistes. Cinq critiques ont été invité(e)s à rencontrer des artistes de l’exposition du Fresnoy, Panorama 21 – Les revenants. Chacun(e)s a ensuite sélectionné les œuvres qu’ils ou elles souhaitaient défendre. Les raisons de leurs choix et un échange avec les artistes, comme avec le public, seront au programme de la soirée organisée le 14 février 2020, de 18 h à 21 h, à l’ADAGP (11, rue Duguay-Trouin), à Paris.

Contact

Panorama 21 – Les revenants, jusqu’au 19 décembre au Fresnoy, à Tourcoing.
A noter : à partir du samedi 21 décembre, une place achetée équivaut à une place offerte ! Les dimanches 22 et 29 décembre, une visite guidée gratuite est proposée à 16 h et en entrée libre pour tous. Par ailleurs, de nombreux films issus de l’exposition Panorama 21 – Les revenants sont visibles jusqu’au 21 décembre à la Videobox, espace permanent dédié à l’art vidéo situé dans le vestiaire 9 du Carreau du Temple, à Paris. Accès libre du lundi au vendredi de 10 h à 21 h et le samedi de 10 h à 19 h.

Crédits photos

Image d’ouverture : Là, où il est (arrêt sur image vidéo), 2019 © Chloe Belloc, courtesy Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains – Toutes les photos sont créditées du nom de l’artiste, courtesy Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains

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