Hervé Fischer | La main à l’œuvre

La main à l’œuvre est la première exposition en France d’Hervé Fischer depuis la rétrospective que lui a consacrée le Centre Pompidou en 2017. Le parcours débute en 1968 et questionne l’évolution sociale jusqu’à aujourd’hui, donnant une large place aux œuvres les plus récentes (2020). Leur mise en dialogue a été confiée à Marie-Laure Desjardins, commissaire de l’exposition et fondatrice d'ArtsHebdoMédias. Des grottes préhistoriques à la communication numérique et mobile, l’exposition prend sa source dans le travail d’Edouard Piette, préhistorien renommé et arrière-grand-père d’Hervé Fischer, auquel ce dernier fait référence dans la publication récente aux éditions Gallimard (collection Bibliothèque illustrée des histoires) du livre Les couleurs de l’Occident. De la Préhistoire au XXIe siècle. L’exposition au 24Beaubourg s’appréhende comme une exploration de l’utilisation de la main dans l'œuvre de Fischer de la fin des années 1960 jusqu’à aujourd’hui. En plus d'une sélection de pièces historiques, l'exposition présente les toiles les plus récentes de l'artiste, qui s’intéressent aux icônes du numérique, s’accrochent au mur mais parfois arrivent directement par courriel ! La main de l’homme préhistorique est devenue une hypermain qui touche bien au-delà de ses capacités physiques. Au cœur du 24Beaubourg, une toile-manifeste irrigue l’exposition : « Les arts sont toujours premiers, même avant-gardistes, même numériques. » Visuel> Anthropocène, acrylique sur toile, 2020. ©Hervé Fischer, photo Vamos Design