Léa Belooussovitch | EIDÔLON « Before my gaze thy soul’s eidolon stands »

« Sans ériger une quelconque morale, les œuvres de Léa Belooussovitch empruntent une sorte d’esthétique de la rédemption, comme si son travail consistait à délivrer les clichés ou les documents qu’elle collectionne des pulsions de voyeurisme qui ont façonnées notre relation aux images. Plutôt que de crier plus fort, plutôt que de surjouer les codes de la communication visuelle, elle fait comme régresser l’image, elle la replie dans une approche mentale, tenant à distance les démons de l’immédiateté et du sensationnel pour nous installer dans le temps plus long, plus responsable de la contemplation, sans rien sacrifier à ce mystère de montrer et de voir, qui est le propre de notre humanité. » Gaël Charbau, critique et commissaire d’exposition. Visuel : Relatives - Dhaka, Bangladesh, 21 février 2019 (détail),  Léa Belooussovitch, 2019. Courtesy galerie Paris Beijing.