Zwy Milshtein

« Au départ d’une oeuvre, je n’ai rien d’autre en tête que des impressions instantanées, explique Zwy Milshtein. Je vais là où la main m’emmène. Elle agit automatiquement et il en ressort des choses essentielles, profondes, sans passer par un processus conscient. En dessin comme en peinture, laisser s’exprimer la main, c’est la chose la plus raisonnable à faire… Ce qui me paraît important, c’est le geste car j’ai été particulièrement touché par les graffitis du métro de New-York dont j’ai subi l’influence et surtout l’esprit de rapidité dès les années soixante. »

« Zwy Milshtein est le Woody Allen de la peinture, écrit pour sa part Claire Corcia. Il parvient à insuffler de l’espoir au cœur du chaos. Il rend le quotidien poétique et touchant. Des oeufs au plat, des poireaux du chaos. Il rend le quotidien poétique et touchant. Des oeufs au plat, des poireaux volants prennent une dimension épique ! Il y a de la magie dans son regard. Son âme d’enfant enchante chacune de ses œuvres. » Visuel : Un refuge précaire, Zwy Milshtein, 2015.