Nicolas Rubinstein | Quand j’aurai du vent dans mon crâne

« Un des aspects fondamentaux de mon travail est l’envie de révéler la structure cachée, l’ossature intérieure, l’anatomie des êtres et du monde, avec l’intuition, je dirais même la conviction, qu’il y a là un secret caché… » Artiste Chaman, Nicolas Rubinstein cherche à travers un travail minutieux sur la thématique de la cartographie à appréhender l’inconnu à partir d’un univers connu. Ainsi, il envisage le processus créatif tel un intercesseur entre nos quatre mondes, ceux des vivants, des morts, de la mémoire mais aussi des anciens. Le créateur utilise notamment l’os dans ses œuvres, qu’il n’identifie pas comme morbide mais plutôt comme le réceptacle de la vie et de la mémoire. L’exposition Quand j’aurai du vent dans mon crâne – citation du poète Boris Vian – explore deux pistes liées à la cartographie. Deux thématiques s’entrelacent : celle de la structure interne, soit le globe, et celle, externe, du cerveau en tant que planète. L’artiste exploite à son profit des symboles connus de tous afin de créer du débat et de la pensée à travers des images particulièrement forte de sens. Visuel : Deus ex machina, Nicolas Rubinstein, 2014.